Emmène-moi danser Dans les dessous Des villes en folie Puisqu'il y a dans ces Endroits autant de songes Que quand on dort
J'ai assemblé des lettres, elles ont créé des mots. Et puis le vide, l'envie de tout recommencer. Se relire. Ne pas aimer. Parce que de commencer, c'est difficile. Premier écrit. Et j'ai même peur de la vie. Cet après-midi j'ai décollé des images sur les murs de ma chambre. Et puis le vide, l'envie de tout recommencer. Mais il est encore blanc à l'heure qu'il est. Je ressens ma vie qui change, mes jours qui bougent. Une semaine qu'éloïse est à l'autre bout du monde. Que moi je continue de boire parfois trop, de traîner le soir sur le bord des halles saint-géry, de fumer des cigarettes tigra, de rencontrer des lèvres inconnues, de m'évader dans des livres, de traîner mes journées dans les escaliers et d'avoir ce manque à l'âme. Juste là.
C'est un début. Je voudrais y raconter des rires, des sourires, des larmes, de l'amour, des sentiments plus que jamais, de la ville, de colle sur les doigts, de pinceaux au coin des lèvres, de musique et de frissons, de sensualité, de sexualité. De tout et puis de rien. Surtout.
Parce que je voulais me sentir seule. Enfin. Parce que je voulais mêler. Je voulais que ça change. Je voulais que tout change.