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des yeux du bout des doigts

21 janvier 2007

Et au fond de ma gorge j'ai senti se serrer le noeud gordien de toutes les amours qui auraient pu être et n'avaient pas été.

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Je ne verrai pas Grégory ce soir. Je ne sais pas trop si je dois rester avec lui. Quelles sont les raisons qui me poussent à rester? Quelles sont celles qui me pousseraient à le quitter?
J'aime beaucoup sa gentillesse, la confiance que j'ai en lui, la façon dont je suis à l'aise en sa présence, dans ma nudité. J'aime son corps et son attention. Je voudrais vraiment profiter d'être avec quelqu'un comme lui pour m'épanouir dans ma vie sexuelle.
Ensuite, je n'aime pas spécialement son esprit. Je n'adore pas sa façon de m'embrasser. Je n'oserais pas le montrer à mes amis et à ma famille. C'est méchant, mais, je sais pas. Je redoute nos conversations. Il lui manque du piquant. La passion est une grande absente de notre relation. J'aimerais qu'il soit plus viril, plus sauvage. Je déteste ses sourcils.

Oui, la seule chose qui me retient, c'est le sexe. Et pourtant, on ne peut pas dire que cela se passe merveilleusement bien de ce point de vue-là. Mais je me dis que notre sexualité a du potentiel. :)

On verra bien, advienne que pourra. J'espère qu'il prend assez cette relation à la légère.

Je pense assez souvent à Thibault D. J'adore son esprit, pour ce que j'en connais. Il me fait penser physiquement à Louis Garrel. J'ai hâte de le revoir. (à la soirée d'adieu à Audrey). Mais je ne sais pas si j'assumerais de sortir avec quelqu'un comme lui.
Mais pourquoi je dis ça?

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21 janvier 2007

Oui. (Un temps. Avec force.) Oui! (Un temps) Avec le reste, à la fin, les ombres, les murmures, tout le mal, pour terminer.

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Je ne sais pas si c'est moi qui ai changé. Si c'est eux. Je ne sais pas si cela a dépendu des circonstances. Mais en la présence de Sophie et Joaquim, je sais pas, depuis le nouvel an peut-être, je ne me plaîs plus comme avant.
Hier soir, j'avais l'appart de Marion, j'ai passé là l'aprem avec Lucas et David, avec qui ça se passe tjs aussi bien. On a regardé "Bully" de Larry Clark. Mouais. Je regarde toujours des films glauques avec ces deux-là.
J'étais très très heureuse de revoir mon p'tit Lucas. On s'est beaucoup serrés dans les bras.
Je les ai photographiés avec mon vieil appareil.
On a bu à 3, on s'est bien marrés.
Puis, je sais pas, les autres sont arrivés. Puis tout est retombé.
On a regardé encore un film! Je me suis presque endormie, enlacée avec Lucas. C'était chouette. Mais j'avais envie du torse de Greg.
Mais ce soir, je ne sais pas si je veux le voir.

16 septembre 2006

Je m'en vais car l'on s'est vu voler Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir

Bang_Bang_by_hakanphotography
Lorsque les dés sont jetés il ne reste qu'à espérer. A tenter de ne pas trop y penser. Mais il y a tous ces "et si..." qui me reviennent. Les auditoires de l'ULB qui me hantent, que je voudrais ne pas avoir à fréquenter. Car les murs blancs élevés et les visages qui reviennent. Jes les aimerais mon quotidien. Que je préfère les trams 81 et 82 au 23/90. Que le parvis de la Trinité est plus joli ensoleillé que tout le reste. Que durant cette semaine de créations, je me suis sentie bien. Etrangement bien. Entre le bonheur et la douleur. Je ne sais pas trop. Comme entre le ciel et la terre.
A présent; advienne que pourra.

13 septembre 2006

Chut! Regarde... Ce qui chahute dans nos yeux nous appartient

3_2_by_bright_white_kite
Une semaine qui s'apparente à la folie. Larmes. Découragement. Fatigue. Labsus. Envies. Motiation. Créativité. Trou. Cris. Il y a tout eu. Et ce fut à la fois excitant et horrible. (Ce soir la lune est rouge). Aujourd'hui j'ai passé l'entretien. Ce fut douloureux. Il ne s'est pas très bien passé. En ressortant, j'avais l'impression d'être une touriste inculte. Hmm. Ensuite j'ai pleuré. Et je me suis remotivée. C'est presque fini.

11 septembre 2006

Si tendre soit la nuit, elle passe Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse

__rring__by_minicik
Oh. C'est éclater en sanglots. C'est trop. Il n'y a plus de direction, plus d'instructions. J'écris, je barre. Recommence. Encore. Et encore. Je suis dans l'incapacité de me dire : "c'est bon, ça". Je doute de moi à un tel point. Ce matin, j'ai vu des têtes inconnues, d'autres déjà croisées. Toutes m'ont semblées supérieures. Tous les clichés que je m'étais fabriqués, pour me rassurer, se sont écroulés. Je ne connais pas les critères. Et puis j'ai peur de tomber de haut. De très haut.
Cette semaine ne sera pas de tout repos.

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9 septembre 2006

J'essuierai mes larmes sur ma manche Réchaufferai dans mes mains ta main blanche Embrasserai encore l'espoir

have_a_nice_day_by_misspaperclip
Ils ont leur vie à eux, terminent leurs études, changent d'appartement. Ils s'embrassent dans le cou, se sourient délicatement. Ils aiment partager leurs bons plans, et même parler enfants. Oh, et puis moi, là-dedans, je suis juste une petite, un peu incruste, plutôt gentille. Et souvent, je les envie. Lorsqu'à la fin du repas, les regards se croisent, le départ est là. Lorsqu'à ce moment-là je les vois s'en aller, dans leur petit "chez eux", rien qu'à deux. Oh je les envie.
Je me dis que j'aimerais serrer une main sous la table, connaître un regard qui a partagé mes matins, des lèvres qui ont connu mon corps et qui à présent me sourient.
Oh, oui, j'aimerais bien.

8 septembre 2006

Parce que la corde est sensible à l'endroit de l'âme Parce que les mots sont fragiles à l'embrasure des lèvres

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En ce moment, il y a des journées passées à ne rien faire. Des réveils tardifs mais déjà épuisés. Des lèvres qui jamais ne se soulèvent. Oh, et puis il y a la musique et l'espoir. Que dans quelques jours ma vie s'envole. Un peu, au moins.
J'ai reçu un long mail d'éloïse. Contente. J'ai également reçu un mail d'Olivier qui se demandait ce qu'il se passait. Il est vrai que j'avais fait la morte durant un long mois. Sur mon journal comme dans ma correspondance. Mais ce fut un break mûrement réfléchi. Parce qu'après la vraie rencontre, il me fallait un peu de temps. A présent, je me sens à nouveau prête à lui écrire, à le lire.
En ce moment, il y a ces nouveaux cd qui passent en boucle et que j'aime un peu plus à chaque écoute.
En ce moment il y a surtout une attente immense. Bien trop grande.

3 septembre 2006

La vie s'accroche et renaît Comme les printemps reviennent Dans une bouffée d'air frais Qui apaise les coeurs en peine

encouvr_imi_by_kNda
Quelques mots. Ce sont les nouvelles d'éloïse. N'a-t-elle réellement que peu de temps pour m'en donner ou ne le prend-elle pas ? Je me le demande. Ais-je déjà disparu de sa vie alors que dans la mienne elle a laissé un trou. Peut-être moins grand que je ne l'aurais craint, mais un trou quand même. Sa vie là-bas, ou du moins son projet, se passe à merveille. J'en suis ravie. A la fois je l'envie. Sa vie a bougé, elle a réussi à ce que la vie lui donne ce qu'elle en attendant. Et moi dans tout ça. Dans toute cette histoire de vie. Où suis-je ? Qu'en ais-je fait de mes envies ? Se sont-elles envolées pour laisser place à mes angoisses ? Bien sûr, pour me rassurer, je me dis que ce ne sont encore que les vacances, que dans ce que je m'étais imaginé, ça se passait comme ça aussi; une période d'entre-deux où je prends même plaisir à revoir les "vieux de la vieille", ceux qu'on avait bannis toutes les deux, dont on voulait s'éloigner à tous prix.
J'ai envie de me donner rendez-vous dans un mois pour faire le point. Pour voir si mes espérances ont connu le jour. Quelques-unes, du moins.
Et c'est bizarre la vie. On attendant. On espère. Il pleut. Les gens passent. On sourit. On se découvre. On craint. Les jours passent. On pleure. On aime.
Et puis qu'en reste-t-il de nous, ensuite ? Comme ces paroles des Cowboys Fringuants qui ont pris tout leur sens un jour alors que j'attendais le bus. Comme si je ne les avais jamais entendues. Elles ne m'eurent d'ailleurs jamais autant plu.
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester  De notre petit passage dans ce monde effrainé Apres avoir existé pour gagner du temps On se dit que l'on était finalement... que des étoiles filantes.
Je ne me rappelle plus qui a dit cela mais les jours passent et me confirment que "les meilleurs livres sont ceux qui racontent ce que l'on connaît déjà". Ces choses que souvent on n'a pas pu exprimer. Mais j'essaie aussi d'écrire "mes" livres à moi.

29 août 2006

Oh j'ai jamais pu oublier L'odeur des endroits où j'irai C'est seulement une question de moeurs J'veux toujours être ailleurs

Your_heart_is_an_empty_room__by_stripthesoul
C'est une pièce claire. Quelques fauteuils dans les coins, un bureau et des tableaux dont je connais les moindres recoins mais qu'à la fois j'ignore. Il est toujours là, les jambes croisées, un stylo entre les mains et m'écoute. Parfois nos regards que j'imagine complices se croisent, je baisse le mien et esquisse un sourire gêné. Aujourd'hui, dans cette pièce claire, mes yeux se sont remplis de larmes. Larmes d'inconnu, de rêves et de mélancolie. Larmes fragiles et pudiques que j'ai vite fait de renfermer en moi. Je ressens un mal incroyable à m'en défaire, à laisser couler ce flot d'émotions que je ressens trop immense. Il me semble pourtant que c'est bien au-dedans de ces larmes que ce cache ma souffrance. C'est un mal étrange qui me ronge, une carapace tellement dure à briser. Mais l'espoir singulier qu'un jour je laisse flotter librement ces sentiments reste accroché à mon corps et à mon âme toute entière.

21 août 2006

On vivra un peu le temps que l'on peut entre deux caresses On gardera toujours le premier amour

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J'aimerais être une fille étrange et fragile qu'on aime serrer dans ses bras. J'aimerais d'un garçon qui entreprend ma découverte, tente de me cerner, au-delà de tout ce que je peux paraître. J'ai l'impression de voir l'amour partout autour de moi, même s'il me semble souvent sans grand intérêt. Oui, je le vois partout, sauf dans mes bras, sur ma bouche, entre mes jambes.
J'aimerais que ma vie soit particulière. Que mes amours soient sensuels et complices. J'aimerais que chaque journée soit une chanson qui m'émeuve, un regard qui me trouble. Que les mots volent sans cesse et qu'ils m'entourent comme des bras qui me protègent.
J'aimerais beaucoup de nudité dans des draps blancs, dans une pièce inondée par le soleil. Des tasses de café et des éclats de tout, de rire, de lui, de colère, de bonheur, de plaisir et de voix.
J'aimerais être aimée comme je rêve l'amour. Comme je me sens capable d'aimer.

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