14 août 2006
A Marcos, à la joie A la beauté des rêves A la mélancolie, à l'espoir qui nous tient
Poser les pieds. En douceur. Atterrir dans ce nouveau monde presque hostile. Une mi-août et du gris dans le ciel. Des larmes sur les vitres. Hier soir j'ai longtemps parlé avec Lucas au téléphone. Les mots sortaient tout seuls de ma bouche et j'aurais voulu l'avoir face à moi. Nous nous sommes raconté nos journées ensoleillées, houat et nos baisers. Nous nous sommes souvenus de nos silences prolongés, de notre étreinte, aussi. Il m'a dit qu'il m'avait trouvée trop mignonne ce soir-là. Il m'a raconté des instants, des "tu reviens, dis?" que j'avais oubliés. Et j'ai beaucoup souri.
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